Cabanage ou rognage ? De nouvelles expériences en cours au domaine.
L’expérience du cabanage mis en place sur quelques rangs de nos vignes (cf. La Vie de Château n°34) a donné ses premiers résultats. Nous avons noué les extrémités des rameaux entre eux. Les vrilles ont fait leur travail et les noeuds sont devenus indissociables. Pas de traumatisme de la coupe et le pied n’a pas été laissé sans défense, comme après chaque passage de la rogneuse. Ça fonctionne ! En dehors du temps nécessaire, dix fois supérieur au rognage d’une même surface, l’effet est immédiat et l’apex joue son rôle. La vigne se raisonne seule ; elle contrôle la pousse, le volume de feuilles et l’organisation autour des grappes. Néanmoins, il se créé un bosquet de feuilles en arc au-dessus des pieds, propice au développement des maladies cryptogamiques comme le mildiou. Il faut donc une surveillance accrue de ces endroits sensibles avec un accompagnement plus intensif aux périodes critiques. Le cuivre serait-il encore l’allié indispensable, à très faible dose ?
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